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Comment construire durable ?

Alors que les ressources fossiles sont de plus en plus montrées du doigt et tendent à être éradiquées, construire “durable” devient un impératif. La ville intelligente, telle qu’on l’imagine désormais, se doit de consommer moins, de produire sa propre énergie et de présenter des logements bien isolés, pour longtemps. Dans ce contexte, les matériaux de construction semblent devenir la clé de voûte de la réussite. Le secteur de la “recherche et développement” - plus communément appelé R&D - emprunte à la nature ses meilleures astuces. En effet, l’observation de ses propriétés mécaniques et chimiques apporte beaucoup à l’innovation. Découvrez quelques découvertes qui améliorent déjà nos habitations.

Des murs écologiques ?

 

De nos jours, le secteur du BTP est confronté à deux défis d’importance : l’utilisation de matériaux à la fois écologiques et recyclables ainsi que l’avènement de l’habitation à énergie positive, c’est-à-dire qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme.

Le ciment étant le second émetteur industriel de gaz à effet de serre, après la sidérurgie, il semble crucial de lui trouver des alternatives, dont l’impact environnemental sera moindre.

Les murs bas carbone

Outre le ciment, le béton est lui aussi un mauvais élève du développement durable. Il tend d’ailleurs à être remplacé par le chanvre ou le lin, dont l’empreinte carbone est neutre.

Une entreprise irlandaise a découvert qu’il est possible de fabriquer du ciment à partir de produits laitiers en remplacement du traditionnel clinker (mélange de calcaire et de d'aluminosilicate). Depuis, un site de production a vu le jour en France, à Dunkerque.

De son côté, celui que l’on appelle “béton centenaire”, intègre désormais des fibres d’alcool polyvinylique : elles aident l’eau à s’évaporer et font considérablement croître l’étirabilité du produit fini.

Enfin, la société française Bostik, spécialisée dans la fabrication de colles et d’adhésifs, a mis au point une résine dédiée à la peinture des toits. Cette dernière permet de réduire de 15% le coût de la climatisation. De la même manière, un enduit de lissage développé pour application sur les murs extérieurs, permet de réduire de 15% les déperditions de chaleur.

Les murs dépolluants

Il est aujourd’hui admis que les formaldéhydes et autres composés organiques volatiles (COV) ont un impact néfaste sur la santé humaine. Aussi, quelques produits ont été mis au point qui évitent leur dispersion dans l’air.

Deux techniques permettent de rendre les vernis et les peintures moins polluants :

  • la captation chimique : elle permet de piéger les COV et de les retenir par un processus d'absorption,
  • la photocatalyse : elle détruit les COV.

Cependant, l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI), qui a récemment mené la première enquête nationale de mesure et de collecte d’informations dans les écoles, a également démontré la portée limitée de ces produits pour éviter les risques de pollution. L'innocuité des matériaux contenant du dioxyde de titane - dits matériaux “photoactifs” - a notamment été remise en cause.

“Le TiO2 est employé comme additif du ciment de construction, en raison de ses propriétés photocatalytiques. De plus, il s’est révélé efficace pour réduire les taux de polluants présents dans l’air ou en milieu professionnel comme les oxydes d’azote, les hydrocarbures aromatiques, les aldéhydes et l’ammoniac. Les process en vigueur sont conçus pour limiter autant que possible l’exposition des travailleurs chargés du mélange.“
Nanotechnologies et matériaux de construction contenant du TiO2 , 2007 / William DAB, professeur titulaire de la chaire d’Hygiène et sécurité du CNAM, ancien directeur général de la santé.

Des études plus récentes démontrent, contrairement aux affirmations de M. Dab, que ces matériaux ne seraient pas si neutres et pourraient même avoir des effets nocifs au moment de leur dégradation.

L’association “UFC-Que Choisir” remet quant à elle en cause l’efficacité des peintures censées encapsuler les COV. D’ailleurs, les professionnels aguerris les remplacent petit à petit par des peintures “écosourcées”, c’est-à-dire ne contenant ni solvants, ni dérivés pétroliers. Malheureusement, leur capacité à résister aux conditions extérieures demeurent, pour l’heure, en-deçà de celle des produits chimiques.

Une toiture solaire

Plusieurs pays développent ce type de produit qui permet de capter la lumière du soleil pour la transformer en électricité. Outre-Atlantique, des usines commercialisent des tuiles et ardoises solaires (États-Unis). En France, les recherches ont abouti à un produit ressemblant davantage à des panneaux photovoltaïques miniatures. L’Italie, de son côté, a souhaité se démarquer en confectionnant des tuiles solaires aux allures de tuiles classiques. Leur ressemblance avec les tuiles de terre cuite en font des éléments de choix pour la restauration de bâtiments classés ou de sites historiques.

Les collectivités s’intéressent de près à ces nouvelles technologies qui leur promettent de belles économies. À Rezé, dans la région de Nantes, le marché d’intérêt national (MIN), qui devrait être achevé à la fin de l’année 2018, fait figure d’exemple. L’édifice sera effectivement doté de plus de 31.000 mètres carrés de panneaux solaires. Situé en toiture, cet équipement devrait permettre de produire une consommation équivalente à celle de 2.388 foyers. Cette installation sera en mesure de garantir l’autonomie du MIN : d’une part, il pourra produire lui-même son énergie froide - pour la conservation des aliments - et d’autre part, il verra sa facture d’électricité diminuer d’environ 40%.

“Autre parti-pris pour limiter la consommation en énergie : l'éclairage par des led et surtout l'isolation. Le site est conçu avec un double peau (panneaux sandwich, isolant thermique entre deux plaques d'aluminium). Par ailleurs, les eaux de pluie sont stockées dans un souterrain sur un volume de 6 000 m2 soit l'équivalent de deux piscines olympiques.”
À Nantes, le nouveau MIN prend forme, France 3 Pays de la Loire.

D’autres bâtiments nantais dédiés à l’habitation tendent à intégrer des solutions écologiques : l’immobilier neuf en Loire-Atlantique se présente, en effet, comme un pionnier en la matière. La requalification de l’Île de Nantes augure des changements d’ampleur. L’engagement de la capitale des Pays de la Loire dans des projets urbains tels, témoigne de son ambition de devenir une capitale européenne. La ville avait d’ailleurs obtenu le titre de "capitale verte de l’Europe” en 2013, une récompense que la Commission européenne lui avait remis en raison de sa politique environnementale avant-gardiste.

D’autres innovations sont en cours et pourraient se répandre rapidement chez les particuliers : fenêtres adaptatives, matières autocicatrisantes, isolants zéro carbone, verre hyperactif, etc.

 
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